Avec Jeclicnaturel, Laurence Fischer et Céline Toucanne aident les gens épuisés, fatigués, stressés, inconfortables dans leur corps, à réveiller leur vitalité ! Le site est un "guide en ligne" dans lequel vous pouvez puiser des conseils simples et naturels sous forme de vidéos, d'accompagnement en ligne, d'articles et un annuaire de bonnes adresses du secteur du naturel (restaurants, producteurs, cosmétiques...).
- Regardez
- Puis... lisez les conseils sous la vidéo.
- Et puis... pratiquez !
Ca y est : vous travaillez à
votre bien-être.
Vitalité
On
parle beaucoup de la nécessité d’avoir une bonne énergie vitale. De quoi
s’agit-il vraiment et comment faire ?
Dans la conception que nous en
avons en shiatsu, l’énergie vitale est ce capital d’énergie dont nous disposons
à la naissance, auquel s’ajoute l’énergie dont nous avons besoin
quotidiennement pour vivre.
C’est ainsi que l’on distingue
l’énergie innée et l’énergie acquise.
L’inné
L’énergie innée est l’énergie résultant de la conception (énergie
des deux parents) et de la période de grossesse (nourriture, attention…). A la
naissance, nous disposons donc d’un capital-énergie qui peut être très
variable, en fonction de notre hérédité et de notre vie intra-utérine. Certains
ont reçu beaucoup et peuvent, en apparence se permettre tous les excès. Ils ne
sont jamais malades, récupèrent très vite. D’autres ont reçu très peu et sont
fragiles, doivent faire attention à tout et s’économiser. On verra, une fois 50-60 ans ce qu’il en est.
Car l’énergie innée, une fois dépensée, ne se reconstitue pas, il faut la
maintenir à niveau. Une maladie grave, de lourdes épreuves, une vie difficile,
de grands problèmes émotionnels, des pensées négatives à répétition, une
alimentation désastreuse… viendront puiser dans ce capital d’énergie. C’est
pourquoi la prévention, à la base du shiatsu, est tellement importante. Non pas
en permanence « nihil nimium », rien de trop, mais une claire
connaissance de soi et des capacités de son corps, en étant à son écoute. Car
le corps nous envoie de multiples signaux quand nous exagérons.
L’acquis
A partir de la naissance, il nous
faut en outre nourrir notre énergie au quotidien. Cette énergie acquise, nous la prenons essentiellement de deux
façons : par la nourriture et
par la respiration.
Ce qui est en haut est comme ce
qui est en bas. Il s’agit somme toute du même processus. En respirant et en
nous alimentant, nous prenons de la nourriture et nous évacuons des toxines. La
respiration est en rapport avec une qualité de Ki-énergie plus subtile et
l’alimentation concerne une énergie clairement matérielle. Respiration et
alimentation représentent chacune 50% de notre énergie acquise. Si donc, nous
nous alimentons mal, nous ne prenons pas assez d’énergie au quotidien. Et si
nous respirons mal, idem. Or on constate que la plupart d’entre nous
s’alimentent mal, et que très peu sont conscients de la nécessité de bien
respirer. Nous atteignons donc rarement notre quota d’énergie quotidien
nécessaire à une bonne vie. Et nous puisons dans nos réserves qui, elles, ne se
reconstituent pas.
Ajoutons à cela le fait que nous
sommes sollicités de toutes parts et à tout moment : vie stressante,
obligations diverses, prestations sur tous les fronts, ambiance générale
négative, surinformation… Il faut être solide. Que faire pour être, et rester
bien ?
Suivre les cycles naturels
Un premier point très important
est de s’harmoniser le mieux possible à l’énergie de l’univers autour de nous,
dont nous ne sommes pas séparés. Ainsi, la période de l’hiver ne correspond pas
à un moment de grande énergie. Inutile donc de prester 12 heures par jour sur
un nouveau projet. C’est le printemps qui correspondra mieux à l’élan créateur,
à un démarrage modeste au départ et qui pourra prendre de l’ampleur jusqu’à
l’été, sommet de l’énergie. L’automne sera le moment de la récolte suite aux
efforts accomplis. En apparence, nous
faisons tout à l’envers, puisque nous prenons nos vacances en été, au moment où
il y a le plus d’énergie. Mais au départ, les vacances d’été étaient faites pour
que les enfants puissent aller aider aux champs, un moment de grande dépense
d’énergie physique. Même en étant ‘urbains’, il est important de tenir compte
de l’énergie saisonnière et d’essayer d’y harmoniser sa vie.
Notons que ce cycle saisonnier se
retrouve également sur une journée. Entre 1h et 3h du matin, l’énergie est au
plus bas, elle redémarre vers 3h du matin et vers midi, elle est au plus haut.
D’où l’importance de bien récupérer la nuit et d’être actif au moment où
l’énergie monte, moins quand elle redescend. Pour ceux et celles qui ne sont
pas « du matin », c’est un autre problème, de non-récupération et de
mauvaise évacuation des toxines.
La vitalité est aussi une
question de bien respecter les rythmes de son corps, à tout moment et en toutes
circonstances.
Trois conseils
On me demande de donner trois conseils pour une bonne vitalité. Ceux-ci sont totalement à la portée de tous et peuvent être mis en œuvre immédiatement.
- Créez du temps rien que pour vous
Si nous ne
créons pas de temps, nous n’avons pas le temps. Nous sommes soumis à trop
d’obligations. Prendre 10 minutes, un quart d’heure, voire une demi-heure pour
soi chaque jour est essentiel pour se recentrer. Il est important que ce ne
soit du temps que pour soi, sans interaction avec d’autres. Ce n’est pas de
l’égoïsme. De cette façon, on aura plus d’énergie et on sera plus disponible
par après. Peu importe ce que l’on fait : la lecture, un bain chaud, une
promenade, une méditation… Il ne FAUT rien faire, sinon, on se met la pression.
De mon
expérience, les étirements du DO IN et quelques points d’auto-shiatsu sont très
bénéfiques dès le matin. La journée est différente par après. Lorsque la
technique est intégrée au corps, c’est gagné, le corps réclame et on n’écoute
plus la petite voix qui nous susurre que nous n’avons pas le temps.
A l’image de l’eau, l’énergie, pour être bonne, doit toujours être en mouvement. Rester en mouvement est capital. La stagnation n’est pas bonne. La vie que nous menons dans les bureaux, dans des positions statiques et tassées n’est pas bonne. Au regard de l’évolution, nous sommes toujours des coureurs des bois, avec une constitution faite pour la vie au grand air. Au diable donc la frilosité et l’enfermement, et bougeons.
Cela ne sous-entend pas la nécessité de performance. Tant mieux si vous aimez suer et repousser vos limites, mais ce n’est pas nécessaire et en tout cas pas à la portée de tout le monde. Par contre, une promenade d’une demi-heure par jour (au grand air, s’entend) va déjà travailler sur beaucoup de choses : respiration, intestins, articulations… et mental. Très vite, une relaxation s’installe.
Ce « moto
perpetuo » est également mental. Le mental ne peut être souple et agile si
le corps ne l’est pas.
Le corps est la porte d’accès à tous les autres niveaux qui nous constituent : mental, émotionnel, spirituel, voire au-delà, si l’on en croit les théories des corps subtils. En travaillant sur le corps, on se sent plus grand, on repousse ses limites, on prend sa place.
Cela vaut aussi
pour les personnes complètement bloquées suite à un accident, une maladie, une
opération… Même dans son lit, il y a moyen de bouger l’une ou l’autre partie du
corps, de remettre le mouvement, et de se voir, très vite, progresser.
Un de mes anciens professeurs disait « le seul investissement qui rapporte vraiment, c’est d’investir dans sa vie ». C’est tout à fait vrai. On ne parle pas seulement d’investissement financier, mais de faire en sorte, à tous niveaux, que notre vie soit de qualité. Nous sommes confrontés en permanence à des choses non-qualitatives, en grande quantité. Il est dès lors difficile d’instaurer et de maintenir cette qualité de vie.
Une vie de meilleure qualité signifie une vie de moindres quantités : en faire moins, limiter ses activités, éviter de se disperser, placer le niveau pour soi-même en tout.
Et puisque nous sommes attentifs à l’alimentation, il va de soi que manger moins, mais que du meilleur, amène le mieux-être. On s’aperçoit d’ailleurs qu’on a besoin de moins de choses quand on ne prend que de bonnes choses. La frugalité procure de l’énergie, tandis que la saturation induit la lourdeur, l’assoupissement et … l’égoïsme, l’organisme étant exclusivement tourné vers lui-même et son processus de digestion. Jean Rofidal recommande ainsi d’avoir toujours un peu faim, car cela donne de l’énergie, éclaircit l’esprit et ouvre à l’autre.
L’offre est pléthorique. Que choisir ? Celle qui vous convient, en ce moment de votre vie. Je conseille toujours d’essayer plusieurs disciplines et de se concentrer ensuite sur celle qui convient le mieux. Peut-être pratiquerez-vous la même toute votre vie et peut-être pas. Ce n’est pas important. Deux choses sont importantes, et constituent la base du bien-être et de la bonne santé.
Cette discipline doit être corporelle,
physique. Le Yoga, Le Qi Gong, le Tai Chi,
tous les arts martiaux, le Do In, le shiatsu, toutes les techniques de
massage, la méditation, le Pilates … peuvent être pratiqués pour soi-même. Le
jardinage, ou le travail au grand air, sont des activités très ancrantes et le
contact avec la Terre est de toute façon bénéfique. Les activités artistiques,
la peinture, la sculpture, la poterie, la musique sont en fait très physiques.
Je connais un grand musicien qui met la posture correcte en toute première
place, comme préalable à toute exécution musicale et avant le talent.
Une fois que vous
avez trouvé votre Voie, l’essentiel est
la régularité. Il n’est pas profitable de papillonner ou de faire du
zapping. Les personnes qui viennent régulièrement en shiatsu me disent qu’elles
se sentent bien. Il est certain que la régularité y est pour quelque chose. A
chacun son rythme, mais il faut du rythme.
Quelques points-vitalité
Terminons par quelques points. Votre
corps vous offre à tout moment, à portée de la main, des points bienfaisants.
Vous pouvez les stimuler à vos moments perdus : en réunion, dans un
embouteillage, dans votre canapé, le matin au réveil... Plusieurs sites ou
livres vous montrent leur emplacement exact. N’ayez pas peur d’être à côté,
cherchez et faites confiance à votre ressenti : appuyez là où cela vous
fait du bien.
Il n’y a bien entendu rien de
magique ou d’instantané là-dedans, comme quand on pousse sur l’interrupteur et
on allume d’un coup la lumière. Une stimulation régulière « apprête »
le point, qui s’ouvre alors d’autant plus facilement s’il est bloqué.
MC 8 - Le « Laogong » - Le Palais du Labeur
Dans la vidéo, je montre sur
Céline ce point situé au centre de la paume de la main, au bout du medius quand
on fléchit les doigts. Il renforce le corps dans son activité et permet de
récupérer rapidement.
ES36 - « SANRI » - Trois Lieues
A 3 pouces au-dessous de la rotule, sur l’extérieur de la jambe. Il ravive le Yang et fortifie l’Estomac, il favorise donc une bonne assimilation de l’énergie acquise. Sanri agit en cas de fatigue et est un point tonifiant pour tout l’organisme. C’est un point fameux des marcheurs, qui se le stimulaient toutes les trois lieues pour retrouver des forces et alléger les jambes.
VC6 – « KIKAI »
– Mer d’énergie
Sur le ventre, un pouce et demi
sous le nombril. Kikai tonifie le Ki, ancre, recentre… C’est le point central.
Kikai doit être ferme et le plexus solaire détendu. Quand la base est solide,
le reste peut se détendre. Très souvent, on observe le contraire.
VG 4 – « MEIMON » – Porte de la
Vie
Sur le dos, au dessous de
l’apophyse épineuse de la 2e vertèbre lombaire. C’est le grand point
de l’énergie vitale, au niveau des Reins. On peut le stimuler en frottant doucement
et souplement cette zone avec les mains, sur toute la ligne horizontale. On
peut aussi frotter les surrénales,
situées plus haut dans le dos. Toujours garder le bas du dos au chaud !
R 1- « YUSEN » –
Fontaine jaillissante
Sur la plante des pieds,
dans le creux qui se forme quand on fléchit les orteils. Premier point des
Reins (et seul point de shiatsu sur la plante des pieds), c’est la « prise
de terre ». Du temps où nous marchions pieds nus, il était stimulé en
permanence. Une pression bien profonde à cet endroit réveillera votre énergie
vitale. Et, le plus possible, marchez pieds nus.
Quand vous pratiquez, pratiquez
toujours les deux côtés gauche/droit.
On se surprend parfois à avoir envie de masser ou de presser telle ou
telle zone du corps. Ne réfrénez surtout pas cette envie. Même si vous ne
connaissez pas les points, votre corps vous indique ses besoins !
Bonne vitalité !
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