En Shiatsu, on exerce des pressions sur des ‘points’ situés sur des ‘méridiens’. Et on précise encore bien souvent, ‘ce sont les mêmes points que l’acupuncture’. Pour savoir quels sont ces points, il n’est que de consulter des cartes de méridiens avec des points, que l’on trouve partout.
Cette extrême banalité et récurrence de l’information incite à gratter un peu.
Donc, faisons le point sur les points.
L’origine des points
D’abord, comment en est-on venu à travailler sur des points du corps ?
Le professeur Jacques-André Lavier (in ‘Histoire, doctrine et pratique de l’acupuncture chinoise’) fait tout un récit imagé de la façon dont les Chinois ont supposément découvert la technique des aiguilles sur des points précis du corps. Dans les temps chamaniques anciens, on croyait que les maladies étaient le fait de ‘Gui’ (esprits) 鬼 hostiles qui envahissaient le corps. Une flèche plantée un jour par accident dans une jambe évacua une douleur persistante. On répéta l’expérience à plusieurs endroits du corps. On affina la flèche en poinçons puis en aiguilles. Le fait de planter des objets dans le corps tuait les Gui hostiles, particulièrement vulnérables là où le doigt s’enfonce. Puis on trouva le moxa (chauffer, voire brûler les points). Les points se multiplièrent. On les regroupa sur des lignes longitudinales (les méridiens).
Chronologiquement,
les points précèdent bien les méridiens.
Le professeur Lavier pense que les premiers points définis étaient au nombre de 13. Ils sont encore connus aujourd’hui sous le nom de points des revenants (Ghost points, ghost étant ici le Gui), réputés redoutables à travailler si on n’a pas une grande expérience et utiles pour les maladies mentales et l’épilepsie. En japonais, le caractère鬼désigne l’esprit d’une personne décédée ou un Oni, càd un ogre, et aujourd’hui encore, les Japonais ne vont pas la nuit dans les endroits réputés abriter des Oni.
Le Dr Dao Kim Long, médecin vietnamien, fait remonter la technique à Neanderthal, lorsque les chasseurs, fatigués de courir après leurs proies, et souffrant de crampes, se massaient. En se frappant les muscles avec des cailloux, ils ont découvert les premiers points d’acupuncture.
Pour un Oriental, il n’est pas besoin de vérifier scientifiquement l’histoire des origines, mais bien d’en retirer un enseignement. L’important est bien ici l’ancienneté, le caractère empirique du développement de la technique et le long processus évolutif de la transmission. Quant à nous, qui sommes tout au bout de cette lignée, il nous incombe de continuer à chercher.
Définitions de praticiens
Maintenant que nous avons une idée de l’origine des points, voyons
ce qu’en disent les praticiens qui écrivent des livres.
- Elisabeth Rochat (in ‘101 notions-clés de la Médecine
Chinoise’) : Situés sur les méridiens, les points sont les étapes de la
constitution et de la reconstruction d’un être, les articulations et les relais
du flux vital organisé.
- Shizuto Masunaga (in ‘Shiatsu et Médecine orientale’) :
le tsubo indique précisément la partie déterminée du corps sur laquelle le
traitement devra être pratiqué, cette partie pouvant être soit un Keiketsu que
l’on a repéré sur un méridien, soit un point de traitement fixé en fonction de
la pathologie.
- Katsusuke Serizawa (dans son livre ‘Tsubo’) : ‘les points
appelés tsubo se trouvent le long des 14 systèmes de méridiens (12 de base et 2
systèmes de contrôle) qui s’étendent sur le corps entier et vers les organes
internes. Bien qu’invisibles à l’œil, ces points, ou tsubo, sont les endroits
où il est facile pour le flux d’énergie dans les systèmes de méridiens de
devenir lent/mou/visqueux (‘sluggish’) et de stagner’.
- Yuichi Kawada mentionne dans un périodique à l’usage de ses
élèves : ‘Appelés trous du dragon par les Chinois ce sont les endroits où
on peut appliquer une pression et affecter le flux énergétique’.
- Ryokyu Endo (in ‘Tao Shiatsu, médecine vitale pour le XXIème
siècle’) : les tsubo n’ont pas une position anatomique précise. Un tsubo
est un creux physiologique qui change en fonction des circonstances. Ce sont des points de thérapie apparaissant
au-dessus des méridiens, les portes à
travers lesquelles on peut atteindre ceux-ci. Les tsubo sont des points creux,
déficients en ki.
- Bernard Bouheret, lors d’un
séminaire : ‘Dans n’importe quelle partie du corps, il y a cet échange
entre ciel et terre : ce sont les tsubo’.
- Jacques Pialoux (in « Guide d’acupuncture et de
moxibustion’) évoque ‘les points vitaux situés au creux des fossettes’.
- Maud Ernoult (in ‘Manuel complet de médecine chinoise et de shiatsu ‘) : les tsubo sont ‘des points où se concentre l’énergie’.
On voit donc que chaque auteur considère un aspect différent
lié à la présence de points et on pressent, à la lecture de ces définitions,
tout un contexte, une philosophie, une spiritualité, une pratique, un ressenti propres
à chacun.
Il va falloir aller voir l’étymologie.
Etymologie
Et là, surprise, voilà que s’ouvrent de nouvelles perspectives.
Car les idéogrammes utilisés (il y en a 4 en tout) ne sont pas les mêmes en Chinois et en
Japonais. Mais nous, nous traduisons tout cela par un seul mot : ‘point’.
En Chinois
Pour le Chinois, Elisabeth Rochat de la Vallée (in ‘Les 101 notions-clés de la médecine chinoise’) nous renvoie vers deux mots :
Xue 穴 , évoque une cavité où se tapissent les souffles (Qi) qui habitent le corps ou qui entrent depuis l’extérieur dans ces antres qui s’ouvrent pour eux. L’aiguille – ou toute autre technique – les sollicite pour stimuler les circulations quand les souffles de ces cavités se bloquent, pour attirer les souffles manquant ou pour évacuer les souffles pervertis.Shu, 輸 évoque ‘un char qui acquiesce à la main qui le guide’, qui transporte ce qui lui est confié. L’idéogramme évoque un transfert. Les souffles ne résident pas seulement dans les cavités qui s’offrent à eux. Ils pénètrent de l’extérieur en profondeur et se rendent aux circulations et aux organes avec lesquels ils sont en affinité, et qu’ils vont stimuler ou léser, selon les cas.
Deux grandes catégories de points se retrouvent sous cet idéogramme, les 5 « Shu antiques » sur chaque méridien (wu shu 五 輸), et les Shu du dos (en Japonais, les Yu).
Elisabeth Rochat ajoute que ces deux caractères pour
désigner des points, même très différents, encadrent toutefois parfaitement la
nature et la fonction de ces lieux de pénétration et donc de régulation des
souffles.
Parlant
des Yu (Shu du dos), Maître Kawada nous donnait une autre explication. Au
départ, le kanji symbolise un tronc d’érable creusé pour en faire un canoe.
Donc, il s’agit d’enlever ce qui n’est pas utile, ce qui est mauvais. Nettoyer,
enlever ce qui est mauvais pour le corps, c’est ce qui se passe quand on
travaille les points Yu.
Les deux interprétations se rejoignent sur le fait que le travail sur les Yu /
Shu permet de faire ressortir ce qui est entré.
Voilà
pour les idéogrammes Chinois, mais il se fait qu’en Japonais on n’utilise pas
les mêmes pour dire ‘point’, Yu étant une catégorie de points. Du moins, si
nous faisons confiance à l’analyse de M. Masunaga, mais je crois qu’on peut.
En Japonais
Dans ‘Shiatsu et médecine Orientale’, quand il s’agit de points, il nous renvoie également vers deux mots, bien que, précise-t-il, ‘la réalité que ces dénominations recouvrent, à savoir, le point précis sur lequel le traitement va devoir être effectué, est pour toutes la même’.Le premier mot, Keiketsu 経穴, signifie les points d’observation des
méridiens, nœuds d’énergie et sortes de fosses de Ki, certains étant
concentrateurs et d’autres résonateurs d’énergie – le tout se traduit par point
d’acupuncture.
Nous voyons donc qu’il s’agit bien du même xue qu’en Chinois 穴,sauf qu’en Japonais il se prononce KETSU et qu'on lui associe un autre idéogramme, KEI, 経 qui signifie, lui, selon les
associations, la verticalité, la longitude, passer à travers, ou encore un …
sutra bouddhiste (un long papier vertical). Il y a une idée de trame,
là-dedans, puisque le radical 糸 signifie la soie et aussi le système.
Retenons donc que pour les Japonais, quand on parle d’un point en général, on croit utile de préciser que c’est une cavité, mais sur une trame verticale.
C’est intéressant pour les discussions récurrentes sur le thème ‘ceci est-il un shiatsu des tsubo ou un shiatsu de méridiens ‘. Le mot général pour ‘point’, keiketsu, indique en fait que l’on tient toujours compte de ces deux dimensions.
L’autre mot Japonais pour désigner les points nous est, lui, bien
connu, puisqu’il s’agit de tsubo, mot que nous rencontrons fréquemment dans la
littérature. Mais justement, que signifie-t-il ? Le mot est écrit
habituellement en kana つぼ,
M. Masunaga nous précise que ‘le simple fait, pour un Keiketsu de condition pathologique, de réagir au traitement, fait de lui un tsubo valable. Pour qu’il y ait Tsubo, il faut qu’il y ait, à l’endroit où se situe celui-ci, une altération pathologique nécessitant un traitement pour guérir’.
Un Tsubo est donc un Keiketsu qui ’appelle’ un traitement, un endroit où les mains se posent et amènent une modification de la qualité d’énergie.
D’où, deux constatations :
- L’idéogramme n’est, clairement, pas le même qu’en Chinois.
- C’est dû au fait qu’un Japonais ne considère pas la même chose qu’un Chinois. Il voit le tsubo comme l’endroit qui appelle le traitement, qui attire les mains. C'est purement pragmatique.
M. Masunaga se fait lyrique, voire même sensuel, car il interprète l’idéogramme 壺 comme ‘un vase à l’ouverture resserrée, voire le bouton d’une fleur, qu’il faut caresser doucement pour qu’il s’ouvre’.
Ce qui confirme un fait essentiel : il faut comprendre que les Japonais s’inspirent volontiers de cultures étrangères, mais les refondent à leur manière. Le résultat final n’est donc jamais conforme à l’original.
Comme le formule Emile Steinilber-Oberlin (in ‘Le Bouddhisme Japonais’), le Japonais est fidèle en cela ‘à l’image de son génie multiforme, idéaliste et réaliste, poétique et pratique, constructeur’.
Qu’il y ait des influences chinoises dans le shiatsu (entre bien d’autres choses), donc, certes… mais au final, ce n’est plus la même optique.
Le tsubo, une approche non-exclusive au shiatsu
Dans l’Anma, qui est bien plus ancré dans la tradition ancienne Japonaise que le shiatsu, on considère que lorsque les points sont stimulés, la tension musculaire se relâche, ce qui facilite la circulation du sang et de l’énergie (KI KETSU, 気血).
L’Anma fait d’ailleurs la distinction, selon Billy Ristuccia, spécialiste en la matière (School of Japanese Healing Arts), entre différentes sortes de tsubo :
- Keiketsu Tsubo , les points sur les méridiens (nous connaissons les idéogrammes)
- Kiketsu Tsubo, les points hors méridiens classiques, 奇 Ki signifiant ici excentrique, non-conventionnel.
- Aishi Tsubo, les points naturels sans rapport avec les méridiens
Nous le disions au début de cet article, il y a bien plus de points que ceux que nous
recensons habituellement sur les méridiens. Si on se limite aux keiketsu, on en
comptera, comme dit le Docteur Chamfrault dans son ‘Traité de Médecine
Chinoise’, ‘aussi nombreux que les jours de l’année’, et il y a là, évidemment,
une analogie.
Combien de points utilisons-nous en shiatsu ? Certainement pas 360, les
grandes catégories sont les Gen, Bo, Yu, Geki et Raku, auxquels on ajoutera les
Shu Antiques… Assez peu sont finalement utilisés par les praticiens de
shiatsu.
Shiatsu de points ou de méridiens ?
Les diverses écoles de shiatsu mettent l’accent tantôt sur les
points, tantôt sur les méridiens.
M. Serizawa (in ‘Tsubo, Vital points for Oriental therapy’) considère, lui, que ‘les nombreuses écoles et systèmes différents de thérapie shiatsu au Japon aujourd’hui rendent impossible d’en pointer une et de dire que c’est le vrai système’.
Si nous sortons deux minutes de notre mentalité
d’Occidental, nous pouvons en conclure que classifier les shiatsu en shiatsu de
points ou shiatsu de méridiens n’est pas fondamental, que tous mettent l’accent
sur l’un ou l’autre aspect, mais sans oublier l’autre. Et rappelons-nous que le
mot ‘keiketsu’ contient les deux aspects.
En fait, tout dépend effectivement de ce que l’on considère, et cela me fait
penser un peu à la physique quantique
- Si on regarde l’onde, on ne voit pas la particule : keiraku shiatsu
- Si on regarde la particule, on ne voit pas l’onde : tsubo shiatsu
Sachant donc que les deux existent, mais que c’est l’observateur qui influence ce qu’il voit. Et donc, le praticien, en fonction de ce qu’il considère, verra l’un ou l’autre, et même l’un et l’autre, dans un indifférencié. Car quand il n’y a pas d’observateur, il y a les deux… C’est pourquoi l’on dit : être présent et absent en même temps.
De nombreuses techniques de points
De fait, la pratique dépasse souvent la stricte étymologie de atsu 圧‘faire des pressions’. De sorte que, sans y référer explicitement, notre pratique utilise plusieurs techniques issues directement de l’Anma.
- Keisatsu, frottement léger
- Junetsu, pétrissage doux
- Appaku, méthode de pression (et rappelons que M. Namikoshi avait, au départ, appelé sa technique ‘Appaku Ho’, soit méthode de pression, avant d’emprunter le terme Shiatsu à Tempeki Tamai).
- Shinsen, vibration
- Koda, tapotement
- Annetsu, serrage et pétrissage
Ce faisant, il ne donne qu’une information partielle, ce que font tous ces
auteurs japonais, car, selon Billy Ristuccia, il y a 9 techniques propres à
l’Anma. Mais passons.
Pertinence des cartographies de points
Nous comprenons donc qu’en shiatsu, il ne suffit pas d’aligner des séries de points pour obtenir un résultat. Par conséquent, les nombreuses cartographies du corps humain ne suffisent pas non plus à se lancer en shiatsu. Le ressenti vient toujours confirmer, voire corriger le descriptif, et même en acupuncture, Jacques-André Lavier (op. cit.) conseille de chercher le point avec le doigt avant de piquer.
Les cartes, avec leurs distances en pouces (cun) sont tout au plus des poteaux indicateurs indiquant que c’est par là.
Michel Odoul nous renforce dans cette approche (‘in Shiatsu fondamental – La philosophie’) : ‘il en est de même en Shiatsu, où le geste ne se limite pas à la zone sur laquelle on appuie, mais va bien au-delà. Chaque point travaillé cherche à toucher tout le corps… Le geste du praticien ne se limite pas au point d’acupuncture travaillé dans sa dimension symptomatique, mais cherche à atteindre ce qu’il représente sur le plan énergétique. Son attitude et sa présence sont majeures’. Le point est, somme toute, une porte d’entrée (et de sortie) énergétique, pas que pour ce qu’il est censé travailler, mais aussi pour le praticien.
Voilà qui nous emmène hors sujet, et nous ramène au praticien, à sa présence.
Le livre sur les tsubo de M. Serizawa
Si on veut aborder la médecine orientale par les tsubo et non par les méridiens, le livre de M. Serizawa 'Tsubo, Vital points for Oriental Therapy' est un incontournable.
Katsusuke Serizawa 芹澤勝助 (1915 – 1998) n’est pas n’importe qui. Praticien de techniques traditionnelles (Acupuncture, moxa, Anma…) il était professeur d’université, chercheur, auteur de nombreux ouvrages et titulaire de distinctions prestigieuses de l’Etat Japonais.
Son ouvrage sur les tsubo a au moins été traduit en Anglais.
La motivation est clairement médicale, car, pour M. Serizawa, il n’y a
rien à chercher de mystique dans la Médecine Orientale. La thérapie orientale
peut, il est vrai, guérir des maux pour lesquels la médecine occidentale manque
d’explications, mais rien de miraculeux là-dedans. La science médicale
orientale est un système rationnel
organisé autour de la théorie des méridiens et des tsubo, nourrie par
3000 ans d’expérience pratique. La
médecine occidentale a besoin de nommer le problème pour définir le traitement
et est donc démunie face à de ‘nouvelles’ maladies pour lesquelles il ne semble
pas y avoir de causes physiologiques.
La thérapie des tsubo est à même de
résoudre ces problèmes à cause de son approche générale'. Les désordres des
organes se reflètent à la surface de la peau (c’est l’emplacement des tsubo) et
la pression, ou d’autres formes de traitement, soulage les symptômes pathologiques
et remet tout l’organisme en bon fonctionnement.
Pour M. Serizawa, la complémentarité de la médecine orientale avec
l’occidentale réside en sa capacité à résoudre les problèmes chroniques et ceux
causés par des maladies psychologiques (et rappelons-nous qu’un des terrains de
prédilection de M. Masunaga était effectivement la psychologie).
Pour les cas compliqués qui débarquent au cabinet,
désespérés par des années de souffrance, il m’arrive, il est vrai, de dire ceci :
‘si la médecine, avec tous ses appareils, ne trouve pas ce que vous avez, je ne
trouverai pas non plus, mais nous allons tenter quelque chose’. Il serait en
effet présomptueux de se placer au-dessus de la capacité d’analyse de la science
occidentale. Par contre, quand elle ne trouve rien, ou ne peut rien, notre
‘approche générale’ peut aider quand même.
La base du traitement pour M. Serizawa est donc le tsubo, qui peut se traiter
par des méthodes aussi diverses que le massage, le shiatsu, l’acupuncture, le
moxa… Mieux encore, M. Serizawa n’hésite pas à utiliser des accessoires très
divers, comme les patchs chauds, les bains de paraffine, voire un …
sèche-cheveux pour les épaules tendues, les douleurs articulaires… Ou même… la
bouteille de bière (accessoire omniprésent au Japon) pour masser la plante des
pieds, ou appuyer sur certains points.
Un vade mecum du traitement par les tsubo
La majeure partie du livre est un vade-mecum exhaustif des maladies et du traitement par tsubo, dans des domaines très divers.
- Les maladies qui ne sont pas à proprement parler des maladies ( !) : impuissance, crampes, gueule de bois, acouphènes…
- Les maladies respiratoires, circulatoires, du système digestif, du système métabolique (diabète), du système nerveux et du cerveau, des muscles et articulations, du système urinaire, de la peau
- Les maladies juvéniles, les problèmes féminins
- La fatigue et la promotion de la santé
- Et, cerise sur le gâteau, les traitements cosmétiques : élimination des rides du visage, brillance des cheveux, développer la poitrine (féminine), avoir une belle peau…
Un homme plein de ressources, visiblement…
Pour chaque maladie, un diagnostic est proposé (étiologie et symptomatologie),
ainsi qu’un certain nombre de points et de techniques de traitement, sous forme
de kata. Cette façon de travailler est très précieuse, car complète. En
général, les ouvrages mentionnent une liste de points, mais pas la façon de les
travailler.
L’autre ouvrage à avoir qui développe une approche semblable, même s’il ne se
focalise pas que sur les points, est le Vade Mecum de Shiatsu Therapeutique de
Bernard Bouheret. Avec ces deux-là, le praticien est à même de mener une
réflexion dans ses traitements, en partant des maladies.
Vous voyez que réfléchir simplement sur le mot ‘point’ nous a fait faire un
beau voyage et ouvert beaucoup de portes.
Le prochain article traitera évidemment de l’autre aspect, qui est les
méridiens… Obligé…
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