Wednesday, 1 February 2017

Avec ou sans alcool ?


Réflexions sur les excès et la sobriété, et ce que le shiatsu a à faire là dedans

En début d’année, les régimes d’un mois sont à la mode. Le mois sans alcool est sans conteste le plus populaire. Les tenants de  la méthode estiment qu’après l’exagération des fêtes,  un sevrage permet de nettoyer le corps. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour contester l’efficacité de ces régimes, à juste titre, me semble-t-il.  D’un excès à l‘autre : le sevrage brutal met le corps à rude épreuve et induit un conflit intérieur. Le problème avec la volonté, c’est qu’elle peut faillir, le problème de l’épreuve de force, c’est de tomber sur plus fort que soi. Privé de quelque chose, on n’a plus envie que de cela et on y pense sans cesse. Pour arrêter (de boire, de fumer, de manger…), il vaut mieux un sevrage progressif et en douceur, plus sûr sur le long terme et qui diminue vraiment le besoin.

Dire d’autre part qu’on ne boit pas d’alcool, c’est encore se positionner de façon négative par rapport à lui et donc, toujours être occupé avec l’alcool. J’ai aperçu cette semaine un article comme quoi la méditation serait le remède ultime. Ce n’est pas faux. Couper tout attachement à l’alcool (ou quoi que ce soit d’autre), ne pas le désirer et ne pas le rejeter, élimine immédiatement la question de la dépendance et du sevrage. Mais de façon générale, nous ne vivons pas en permanence à ce niveau. Alors, boire ou ne pas boire ? Et en quelle mesure ?

Tournée Minérale et autres

Loin de moi l’idée toutefois de casser la Tournée Minérale lancée ces jours-ci par la Ligue contre le Cancer.  Nombre de maladies, dont des cancers, sont liées en effet à une consommation excessive d’alcool.  Mais pas seulement. Les causes du cancer sont multiples et de nombreux facteurs concourent à son apparition, voire l’accélèrent ou aggravent la maladie. L’alcool est certainement un de ceux-ci.  Arrêter de boire pour affecter cet argent à la lutte contre le cancer est un noble objectif, qu’il faut soutenir.
Ce genre d’actions permet aussi de prendre conscience des habitudes que nous avons et des mécanismes qui les soutiennent. Changer d’habitudes est toujours intéressant.

J’aimerais simplement qu’un jour, quelqu’un organise aussi le mois sans sodas, certes non alcoolisés mais au moins aussi addictifs et dévastateurs pour la santé.

Je profite de l’occasion pour partager quelques réflexions sur l’alcool, dans la perspective du shiatsu et de la philosophie de vie dont il émane. Observateurs permanents du Yin et du yang en mouvement, nous savons bien que rien n’est blanc ou noir, mais toujours les deux dans une proportion sans cesse changeante. Et il ne peut donc être question de diaboliser ou sanctifier l’alcool, ou quoi que ce soit d’autre.

Les excès ne sont pas mauvais, s’ils ne sont pas la règle.

J’ai déjà plaidé, dans la ligne de Jean Rofidal pour une certaine frugalité, voire même, pour rejoindre Pierre Rabhi pour une « sobriété heureuse ». Manger et boire moins, mais de qualité supérieure est en effet un grand pas en avant vers une qualité de vie heureuse. Cela n’implique donc nullement l’idée de privation forcée, insupportable et génératrice par la suite … de nouveaux excès.  Trop de Yin implique trop de Yang, et inversement.
Les excès contribuent même à un rééquilibrage, après une période maigre. Le problème, c’est que nous sommes toute l’année en excès de tout. On pointera l’alcool, le sucre, le tabac, la viande, le café, le thé… les excitants, quels qu’ils soient. Tout cela acidifie le corps, et vient stimuler une énergie immédiate, qui est une fausse bonne énergie. Venant réveiller le Yin, les excitants font en sorte que le corps puise dans ses réserves, et après un bref délai, le besoin se fait sentir à nouveau.

Dans le cas de l’alcool, des tas de bonnes raisons viennent encourager sa consommation : c’est un geste social, cela fait partie de la fête, c’est l’expression du terroir, cela permet de décompresser, cela flatte le sens du goût sur une palette infinie, c’est un art de vivre, cela montre que l’on est un homme, etc.  etc.  Sagesse d’alcooliques : tout le monde connaît les proverbes du style « une journée sans vin est une journée sans soleil » qui ornent encore les murs des maisons. Il y a toujours une part de vérité dans ces fausses bonnes raisons. La question qui se pose, comme avec tout, est celle de la quantité, de la fréquence et de la qualité. La limite à ne pas dépasser sera différente pour chacun, en fonction de sa constitution et de sa résistance. 

Diminuer le besoin : se livrer à des activités heureuses
Comme le chante Boris Vian « Je bois, systématiquement, pour oublier tous mes emmerdements ». Une étude récente a montré que les Belges sont les plus gros consommateurs d’alcool d’Europe. Faut-il en déduire que nous avons plus d’emmerdements que les autres ?  Il est vrai qu’il y a un lien entre les contrariétés que l’on peut avoir et le refuge dans l’alcool. J’ai ainsi remarqué que les journées heureuses, passées au grand air, avec des activités captivantes ne donnent pas envie de consommer de l’alcool.  La bonne circulation d’énergie élimine jusqu’à l’envie. C’est pourquoi l’alcoolisme au bureau est tellement répandu, ou le petit verre après une journée éprouvante.  En tant qu’activité permettant la bonne circulation de l‘énergie, le shiatsu s’avère aussi une bonne aide. D’ailleurs, pas question de boire une seule goutte pour donner ou recevoir un traitement,  car la circulation de l’énergie serait perturbée. Premier remède, donc : se consacrer à des activités complètes, qui nous rendent heureux.

Diminuer le besoin : boire de la bonne eau
J’ai également remarqué que, paradoxalement, la consommation d’alcool est liée à la consommation d’eau de mauvaise qualité, telle que nous l’avons au robinet ou même en bouteilles. J’ai ainsi séjourné dans une abbaye (maintenant privatisée) du côté de Neuchâtel, en Suisse, l’abbaye de Fontaine-André. L’endroit jouit d’une source naturelle potable, sortant de terre, et d’excellente qualité gustative.  Cette eau pure donnait envie d’en boire de grandes quantités, et chacune de mes sorties passait immanquablement par la source, rafraîchissante et régénérante. D’où une moindre consommation d’autres liquides, même si la Suisse, pays de grands assoiffés, produit d’excellents vins.

En Belgique, l’eau n’est en général pas bonne, manipulée et frelatée, et la plupart des accès aux sources ont été fermés. On se tourne donc vers d’autres produits en apparence plus goûteux. La consommation d’un verre d’alcool  (de bonne qualité) vaut donc parfois mieux que celle d’eau frelatée avec divers additifs chimiques et colorants et certainement mieux que celle d’un soda. Dans les pays d’Asie où l’eau est de qualité douteuse, même en bouteilles, mieux vaut la bière que le soda. En Ecosse, l’ingrédient essentiel du whisky écossais est … l’eau, unique, toujours puisée à même le sol et déterminante pour le goût.

L‘alcool est  une affaire de bactéries et de culture
On n’arrivera pas à éliminer la consommation d’alcool, pour la simple raison qu’il fait partie de notre passé lointain à un endroit donné. L’alcool (mot d’origine arabe : un comble !) existe depuis l’aube de l’humanité (et lui préexiste sans doute). Le tout premier alcool, daté de la Préhistoire, est l’hydromel. Il suffit de mélanger de l’eau à du miel et de laisser fermenter. L’alcool est, à la base, lié au processus naturel de fermentation. Comme l’explique Marie-Claire Frédéric, dans son excellent livre « Ni cru ni cuit » consacré aux aliments fermentés du monde entier, chaque région, chaque culture a ses ferments particuliers. Les fermentations, d’abord spontanées, furent ensuite maîtrisées et développées. C’est l’origine du petit rouge de terroir avec le cépage local, de la bière de l’abbaye du coin, du whisky, du saké, de la vodka… Chaque culture a ainsi fait fermenter, puis éventuellement distillé son aliment principal : orge, maïs, riz, fruits, miel…

Cette adéquation au terroir, je l’ai ressentie en Ecosse pour la première fois, il y a déjà longtemps. Ce fut la seule fois de ma vie où je bus de l’alcool à 8 heures du matin.  C’était en juillet, un matin humide et glacé, la tente détrempée par les averses nocturnes. Pas forcément les vacances espérées. Quelques gorgées d’un whisky local furent nécessaires pour réchauffer tout cela, mais elles ont fait bien plus. Elles m’ont fait saisir en un éclair l’adéquation parfaite du breuvage au pays, au paysage et au climat qui l’avaient produit. 
Consommer local a donc tout son sens, certainement dans le cas des aliments fermentés à l’aide des bonnes bactéries qui sont là depuis toujours, nous nourrissent, créent notre immunité et  aident à nous définir culturellement. L’alcool n’est qu’un des produits de ces bactéries, parmi tant d’autres : pain, levures, sauces, aliments lacto-fermentés…
Cette bonne fermentation permettait d’assainir l’eau pas toujours potable. C’est pourquoi les moines se sont mis à brasser, à vinifier, à distiller. Saint-Benoît lui-même, dans sa Règle, conseille le vin quotidien « à cause de l‘infirmité de ceux qui sont faibles » et remarque qu’à certains seulement « Dieu donne la force de s’en priver ». En gros : impossible de les empêcher de boire, sauf les meilleurs.

Pour la religion chrétienne, il convient toutefois de ne pas s’adonner à l’ivresse.  L’alcool permet de relâcher , c’est sans doute là une des raisons de son succès depuis la nuit des temps : l‘état d’esprit modifié qu’il procure et la levée des inhibitions, essentiellement d’ordre sexuel. D’autres religions y voient ou y voyaient un moyen comme un autre de passer des initiations ou d’atteindre d’autres états de conscience.
Dès que l‘homme touche quelque chose, malheureusement, il est capable d’en faire le pire comme le meilleur usage.  L’histoire n’est qu’une longue suite de beuveries, depuis la mythologie et  l‘Antiquité, en passant par l’alcoolisme des artistes, des travailleurs jusqu’à nos jours. De véritables drames personnels ou familiaux et beaucoup de souffrance sont bel et bien présents là. A la base, le fait de ne pas se sentir bien, le besoin d’oublier sa condition, sa vie, d’anesthésier ses pensées…

Pas si clean que cela, l'abstinence
Positif et négatif sont donc étroitement entremêlés en matière d’alcool, qui fait partie intégrante de l’humanité depuis toujours et pour de nombreuses raisons. En la matière, comme partout ailleurs, je me méfie des abstinents et des ascètes auto-proclamés. Un moine bénédictin de ma connaissance, qui a maintenant 90 ans passés et a d’ailleurs toujours eu la descente extrêmement raide, me disait  « trop de piété, moi, je me méfie ». J’ai bien retenu la leçon.  Trop d’ascétisme, trop de perfection, je me méfie. Je me méfie aussi des donneurs de bons conseils.

Ce n'est pas trahir un secret que de dire cela : plus d’un Sensei d’arts martiaux ou autre s’est avéré  un épouvantable buveur. Dire que c’est de l’alcoolisme serait porter un jugement inutile. Pour quelqu’un qui est loin dans son art, les excès inverses sont presque nécessaires, car ils viennent compenser. Souvenez-vous, trop de Yin appelle trop de Yang, et inversement. Un bon pratiquant chez qui l’énergie circule bien a également une meilleure capacité de récupération. On m’a ainsi raconté des histoires de Sensei  saoûlant leurs étudiants jusqu’aux petites heures, mais levés à l’aube sans  le moindre mal.  La capacité d’auto-désintoxication et de récupération est ici supérieure. Bien entendu, il n'est pas question de mêler pratique et moments festifs, mais ils ne s’excluent pas. Beaucoup de clients ou d’élèves ont tendance à projeter une aura de sainteté sur leur thérapeute, maître, Sensei. C’est une projection et une fausse attente. Un bon thérapeute est pour moi imparfait, il connaît les prétendues faiblesses et peut donc aider utilement. On ne peut montrer le chemin que si on y est allé soi-même.
Finalement, l’exemple de l’alcool nous apprend beaucoup pour un bon art de vivre, indissociable de la pratique du shiatsu.

Il me reste à considérer un dernier aspect de l’alcool : l‘usage thérapeutique.

L‘alcool un remède
N’oublions pas que l’alcool est aussi la base de  nombreux remèdes.  J’ai  acheté à New York au musée The Cloisters un fac simile expliqué d’un traité de médecine par les plantes du 16ème siècle anglais, « The Herbalist’s Bible », d’un certain John Parkinson. Parkinson recense les plantes utilisées couramment à son époque et donne des recettes pour guérir de multiples maladies. Nombre de recettes commencent invariablement par « prenez de grandes quantités de vin blanc ou rouge d’ici ou de là-bas… » Ma première réflexion fut qu’il y a 500 ans, le monde était décidément peuplé d’abominables boit-sans-soif, mais en fait, l’alcool, une fois distillé, était le seul liquide stérile disponible, avec en plus  l’admirable propriété d’extraire tout le suc des plantes qui y sont plongées.

Dans notre jeunesse, nous avons tous consommé les eaux et autres jouvences élaborées par des ecclésiastiques  au nez rouge selon des recettes secrètes, avec des effets positifs sur la santé et un fort degré d’alcool.
Quant à nos merveilleuses huiles essentielles, tellement efficaces, elles sont des distillats et c’est précisément cela qui leur accorde des propriétés.
Exagération et abstinence : même regard

J’ai quelque peu forcé, non sur la bouteille, mais sur les aspects positifs de l’alcool, son utilité et son enracinement, pour contrebalancer la diabolisation en cours et montrer la complexité de la question. Il en va d’ailleurs ainsi de toute question humaine. Je n’ai pas oublié les effets indésirables liés non à l’alcool mais uniquement à une consommation abusive : maladies, problèmes sociaux, vies brisées, carrières ruinées…
Ici, comme ailleurs, c’est le corps qui doit décider. Et les limites sont différentes pour chacun. Si je sens que quelque chose me fait du tort, ce quelque chose ne me convient pas.

Si je prends de l’alcool et que cela altère, amoindrit, détruit ma santé…
Si je prends de l’alcool et que cela impacte négativement ma vie, celle de mes proches, mon environnement…

Si je bois de l’alcool parce que je ne peux absolument plus m’en passer…

Alors, il y a un problème. Mais, dans les phrases précédentes, j’aurais pu aussi bien remplacer le mot « alcool » par un autre mot : tabac, café, sucre…
Si je m’abstiens par contre, et que ma vie n’est pas plus heureuse, épanouie, joyeuse… Alors, le problème n’est pas dans l’alcool.

Je connais des abstinents en tout genre  qui n’ont pas l‘air particulièrement joyeux ou libérés de quelque chose. C’est comme dans les magasins bio. Ceux qui mangent sainement n’ont pas l’air particulièrement en meilleure santé ou joyeux.
Le devraient-ils ? Désir déplacé de perfection ou idéalisation à outrance, sans doute, mais aussi la preuve que le remède n’est pas (seulement) là.

Ce que la philosophie derrière le shiatsu nous apprend, c’est que rien n’est jamais blanc ou noir, que le jugement ne mène à rien de constructif, il y a simplement des mouvements d’énergie dans des sens opposés, qui sont impermanents de surcroît.
Et sur le tatami, qu’est-ce qu’on  fait ?

Un monsieur est venu me voir un jour avec un problème d’alcool, qui ruinait sa vie (ses partenaires ne restaient pas) et sa carrière (on lui retirait des responsabilités). Il était bien conscient du problème, mais n’arrivait pas à arrêter. En l‘occurrence, les causes étaient à chercher loin dans son enfance. Tout était déréglé par ailleurs : sommeil, alimentation, vie sociale…

Nous ne sommes pas des psychologues ou des thérapeutes systémiques, nous n’allons donc pas disserter, exhumer, réfléchir, persuader… Mais il serait souhaitable qu’un autre thérapeute vienne en complément pour travailler sur les causes et sur un changement de vie.
Le trajet spécifique touché par une consommation inadaptée d’alcool est en premier lieu digestif. Comme le dit Ohashi, entre ce qui entre et ce qui sort, il ne doit pas y avoir d’obstacles. Les obstacles, en l ‘occurrence, ont à voir avec l’absorption de substances inutiles et en trop grand nombre et  la non-élimination de toxines. On observera des effets sur le trajet de la digestion : estomac (appétit, acidité peut-être), pancréas (sucres et compulsions psychologiques), intestin grêle (causes lointaines et mauvais tri des substances), foie (toxines, mauvais sommeil, articulations raides ou bloquées), vésicule (incapacité à reprendre le contrôle), gros intestin (problèmes d’élimination). Il est à parier que les métatarsiens seront hyper-douloureux à cause des toxines. Possibles crampes nocturnes dans les mollets sur le muscle gastrocnémien et  le point de vessie  V57 SHYOZAN sera très douloureux.

Il y a également un problème de volonté (Reins). Shin est évidemment troublé, donc le travail sur le Cœur ne pourra qu’aider à réharmoniser.

Enfin, il y a ce point de Poumons 10 GYOSAI « Région du Poisson », dont certains prétendent qu’il fait redescendre très vite le grammage d’alcool dans le sang, et qui agit effectivement sur la consommation d’alcool.
L’apport essentiel du shiatsu consistera, comme bien souvent, dans la reprise de contrôle par le corps, qui sait toujours ce qui est bon ou mauvais pour lui. Cela permet de passer outre aux argumentations du mental, bien illustrées dans Tintin, avec un Milou rouge diabolique et un Milou blanc angélique argumentant sur la déciion à prendre. Souvent le Milou rouge l’emporte. Le centrage qu’apporte le shiatsu et le réveil du corps rendent superflus ces argumentations du mental et permettent de passer outre. Ou, si l’on passe outre quand même, on se sentira mal.

Le shiatsu permet donc de détoxifier, nettoyer, soutenir, recentrer…  Il permettra et s’accompagnera du retour à une vie de qualité, avec un nouveau sens et de nouvelles activités. Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Quand les problèmes  sont anciens, ils mettent plus de temps à s’évacuer.
Enfin, le contact avec la Nature et les activités en plein air, ou une activité artistique, le Yoga, la méditation viendront soutenir le nouvel ancrage en cours.

Et puis, pour plus tard… La personne qui est passée par là saura elle-même montrer le chemin à d’autres. Passée par là, elle connaît tous les pièges et surtout, elle ne jugera pas.

 

Alors, régime sans alcool ou pas ? Vous aurez compris que la question ne se pose pas uniquement en ces termes. Quoi que vous décidiez, éliminez en tous cas la culpabilité et écoutez votre corps, qui sait ce qui est bon ou mauvais pour vous. La pratique régulière du shiatsu donne ce ressenti.
Est bon pour moi ce qui me fait du bien. Tout ne me fait pas du bien tout le temps, il faut de l’alternance. Si j’arrive à comprendre les signaux de mon corps et si je les écoute, alors, je suis sur le bon chemin.

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